Le revenu des médecins libéraux est
calculé tous les trois ou quatre ans à partir d’une source exhaustive
(Insee-CNAM-DGFiP) associant à chaque médecin libéral des données relatives à
son activité – fournies par la Caisse nationale de l’assurance maladie
(CNAM) – et des données relatives à ses différents types de revenus,
issues de la déclaration d’imposition sur le revenu et fournies par la
Direction générale des finances publiques (DGFiP). Cette source permet ainsi de
disposer, pour chaque médecin exerçant une activité libérale, à la fois de son
revenu libéral et de son éventuel revenu salarié, dont la somme constitue son
revenu d’activité total.
Le revenu libéral correspond
au revenu tiré des honoraires perçus une fois les charges déduites. Les
médecins exerçant en nom propre le déclarent à l’administration fiscale en tant
que bénéfice non commercial (BNC). Pour ceux exerçant en société soumise à
l’impôt sur les sociétés, comme les sociétés d’exercice libéral (SEL), le
revenu libéral est déclaré en tant que rémunérations de gérance et dividendes
versés par la société. À partir de ces éléments, la DREES recalcule un revenu
libéral homogène pour tous les médecins, quel que soit le cadre juridique dans
lequel ils exercent. Pour ce faire, une fraction des dividendes et des salaires
de gérants déclarés à l’administration fiscale par le foyer fiscal auquel le
médecin appartient est intégrée au revenu libéral.
À ce revenu libéral peut s’ajouter
éventuellement un revenu salarié. Dans ce cas, le médecin est considéré comme
ayant une activité mixte. La somme des revenus libéraux et salariés constitue
le revenu d’activité global du médecin. Il correspond au revenu net
fiscal.
Les données sont issues des
appariements Insee-CNAM-DGFiP des millésimes 2017 et 2021. Les revenus sont
exprimés en euros courants, tandis que le taux de croissance annuel moyen
(TCAM) correspond à l’évolution annuelle moyenne mesurée sur la période
2017-2021 déflaté de l’indice des prix à la consommation (en %, en euros
constants).
Le regroupement « Autres
spécialistes » rassemble les spécialités à faible effectif : médecine interne,
médecine génétique, médecine physique et de réadaptation, neurologie,
gériatrie, néphrologie, endocrinologie, et hématologie.
Le champ retenu est celui de l’ensemble des médecins conventionnés
exerçant en France métropolitaine et dans les DROM, âgés de 70 ans ou moins
l’année d’observation, ayant perçu au moins 1 euro d’honoraires, ayant déclaré
au moins 1 euro de revenu libéral et actifs le 31 décembre de l’année. Sont
exclus les médecins ayant commencé leur activité libérale l’année d’observation
et ceux ayant déclaré des revenus libéraux nuls. Les médecins remplaçants sont
absents de ces données.