L’enquête Modes de garde et d’accueil des
jeunes enfants (MDG) offre un panorama complet des organisations des familles
avec jeunes enfants en matière d’articulation entre vie familiale et vie professionnelle.
Elle permet en particulier d’appréhender les recours et les souhaits des
parents en matière de mode d’accueil en fonction de nombreuses caractéristiques
des familles et des enfants.
Réalisée en 2002, 2007, 2013 et 2021 en France métropolitaine,
l’enquête MDGa bénéficié pour la première fois, en 2021, d’une
extension à La Réunion.
À La Réunion,
75 % des enfants de moins de 3 ans sont gardés principalement en semaine
par leurs parents, une part bien plus élevée qu’en France métropolitaine
(56 %). Les grands-parents sont aussi plus souvent en relais sur l’Île. A
contrario, le recours à des modes de garde formels est moins courant et en
moyenne de plus courte durée. Ainsi, à La Réunion, 5 % des enfants de
moins de 3 ans sont confiés à titre principal en semaine à une assistante
maternelle (20 % en France métropolitaine) et 13 % sont accueillis en
établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE : crèches et
haltes-garderies, 18 % en France métropolitaine). Les enfants accueillis
dans un mode d’accueil formel y passent en moyenne
35 heures (38 heures en France métropolitaine). À La Réunion comme en France
métropolitaine, le mode d’accueil principal des enfants ne correspond pas
toujours au premier choix des parents : si tous les parents obtenaient
leur premier choix, les enfants seraient nettement moins souvent gardés
principalement par leurs parents (53 % à La Réunion et 35 % en France
métropolitaine) et bien plus souvent accueillis dans un mode de garde formel
(respectivement 36 % et 58 %).
En raison des arrondis, des écarts d’un point
de pourcentage peuvent exister entre les chiffres publiés dans les études et
ceux présentés dans ce jeu de données. Par ailleurs, l’analyse des catégories
sociales est restreinte aux mères en emploi à la date de l’enquête dans l’Insee
Flash Réunion n°278, tandis qu’elle est présentée dans ce jeu de données pour
l’ensemble des mères, qu’elles soient en emploi, au chômage ou inactives ;
le cas échéant, c’est la catégorie sociale du dernier emploi occupé qui est
prise en compte.